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Les signes d’un défaut de confiance en soi
Les impératifs sanitaires de ces derniers mois n’ont pas facilité les rapports et contacts humains, que cela soit dans la sphère personnelle ou professionnelle. Pour les personnes n’ayant pas de nature des aptitudes « relationnelles » cela a accentué le fossé qui les sépare d’une forme de rapport fluide avec leurs collègues de travail (le fait d’être séparé par un écran et de ne pas pouvoir échanger en dehors du cadre formel).
Dans cette situation, les personnes ayant déjà une vulnérabilité (ou non), ont développé pour beaucoup une difficulté à avoir un lien social (discussion, rencontre de nouvelles personnes…etc.) avec autrui voire, dans certains cas, une forme de phobie sociale.
Lorsqu’il s’agit d’un trouble circonstanciel, il est, en général, plus facile de s’en libérer que lorsqu’il s’agit d’un problème structurel depuis des années.
Le manque de confiance en soi est souvent un symptôme qui se perpétue depuis de nombreuses années avant que le patient en ait pris conscience, néanmoins cela peut, dans certains cas, apparaitre brusquement après un évènement particulier comme un traumatisme. Il faut noter qu’on entendra par « traumatisme », un fait pas forcément dramatique comme une agression, il peut s’agir simplement d’un évènement (voire d’un détail) qui aura particulièrement touché le patient.
Les techniques en hypnose thérapeutique et en psychanalyse (il s’agit ici simplement des méthodes de première intention, il existe, bien évidemment, d’autres approches)
-Transfert d’Etat De Ressource (EDR) : cette approche est souvent employée pour la première séance, elle permet à la personne de s’accoutumer avec l’hypnose et a pour avantage d’être plutôt simple à mettre en œuvre lorsque l’on ne connaît pas encore bien son patient. Elle consiste à se remémorer, sous hypnose, un souvenir plus ou moins récent où l’on a vécu une situation particulièrement positive ou gratifiante. Une fois cette pensée bien ancrée, on va la transférer sur l’instant présent et le futur, afin que cet état que l’on a ressenti dans le passé perdure dans l’avenir.
-Désactivation d’ancre : cette méthode repose sur le principe de « désactiver » une mauvaise image ou une représentation négative que la personne a d’elle-même afin de la remplacer par une image beaucoup plus positive et valorisante pour elle. Cela peut être très efficace, en particulier si elle se dénigre beaucoup et surtout depuis bien longtemps.
-Psychanalyse : l’approche en psychanalyse consiste à laisser le patient s’exprimer sur ce qu’il désire. Il s’agit, pour le thérapeute, de rebondir sur des thématiques ou des éléments de langage qui lui semblent adéquats pour l’analyse.
Pour conclure…
À propos de ma pratique, pour des consultations en hypnose, je mets également parfois à contribution certains principes de la psychanalyse durant l’échange qui précède la séance. Cela me permet de rassembler des informations à propos du patient et de les mettre au service d’une hypnothérapie sur-mesure et affutée afin de répondre au mieux à son besoin. La confiance en soi peut se regagner le plus souvent sans trop de difficulté. En moyenne, trois séances sont généralement nécessaires mais rarement plus de cinq. Cette notion de « Confiance » doit être prise en charge dans la globalité avec les concepts d’estime de soi et d’affirmation de soi. Ainsi, on arrive assez vite, la plupart du temps, à des résultats en un temps relativement court. Le patient a toujours la possibilité de revenir plusieurs semaines après la fin de la thérapie (pour une ou deux séances) afin que le thérapeute fasse un travail de « consolidation » auprès de son inconscient, à l’image d’un rappel de vaccin, mais ce n’est pas toujours nécessaire.
Chaque individu qui se présente en consultation va exprimer une histoire unique, il convient donc de ne pas faire de généralité et d’adapter la séance sur-mesure pour le patient.
Le cabinet reste ouvert pendant toute la crise sanitaire aux horaires classiques.
Gauthier Fara
Maître-Praticien en hypnose ericksonienne
Praticien en psychanalyse